Île Amsterdam - 26 Novembre 2018.

Île St Paul

Base Martin de Viviès

Vue depuis ma chambre

Bo otarie

Il y a plusieurs bâtiments que je présenterai plus tard mais le plus important est bien évidemment ma chambre. J’avoue qu’il y a pire comme vue au quotidien. Se lever avec ce paysage chaque matin n’est pas très désagréable.

Une des spécificités de l’île d’Amsterdam (raccourcie en « Ams ») est son climat. Contrairement aux autres îles (Crozet et Kerguelen), nous avons la chance d’avoir des températures entre zéro et vingt degrés. En ce moment c’est le plein été et il fait plus de quinze degrés tous les jours. Le soleil est présent et il y a eu déjà une baignade d’organiser (sera aussi raconté plus tard). On nous appelle à travers les autres districts « les héros polaires des tropiques ». Effectivement, sans les conditions parfois extrêmes que subissent Crozet et Kerguelen été comme hiver, Ams a la chance d’avoir une période estivale très clémente. Une autre spécificité est la présence d’otaries à peu près partout près des côtes. Notre base se trouvant juste au bord de l’océan, il n’est pas rare d’en croiser dès que l’on s’écarte un peu des bâtiments. Il faut cependant faire attention, car même si ce sont des animaux très dociles qui adorent jouer lorsque l’on est dans l’eau, sur terre ils sont très vite effrayés du fait que ce n’est pas leur territoire de « confort ».

Pour mener à bien les opérations scientifiques, il y a ce qu’on appelle des cabanes (que j’avais succinctement décrites pour Kerguelen). Mon poste m’offre la chance d’y mettre les pieds assez souvent. J’expliquerai donc leur utilité pour les ornithologues et les agents de la réserve naturelle qui y passent une partie de leur temps.

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