La Réunion - 31 Mai 2022.

Bonzoooouuuur
Après avoir dit au revoir à Toulouse pour un temps et quelques jours chez les copines à Paris, il était l'heure de prendre l'avion pour mon stage à La Réunion. Je suis partie hier à 20 heures de Paris Orly pour arriver 11 heures plus tard, à 9 heures heure locale à l'aéroport Roland Garros de Saint-Denis.
Le trajet était éreintant, en immense partie à cause de non pas un, ni deux, ni trois, mais bien QUATRE bébés présents dans l'avion qui se sont parfaitement relayés pour qu'on bénéficie de pleurs en continu. Heureusement, j'étais à côté de deux mamies réunionnaises trop sympa, qui me parlaient en créole comme si j'étais capable de les comprendre. Dans l'avion, on nous a prévenus qu'il y a en ce moment une épidémie de dengue à La Réunion. La majorité des cas se trouvent dans le Sud, mais on doit quand même rester prudents et se protéger contre tous les moustiques par prévention.
Après 11 heures de torture sonore donc, on a atterri à Saint-Denis. J'ai pris un taxi jusqu'au studio où je loge, près du Barachois, un quartier historique situé tout au nord de la ville. Le mot "barachois", ça décrit une lagune ou un lagon côtier séparé de l'océan par un banc de sable (l'eau salée peut entrer dans ce lagon à marée haute).
J'ai donc pris un taxi et on a discuté sur la route avec le chauffeur qui était très accueillant. Il m'a souhaité la bienvenue sur l'île et on a parlé d'à quel point elle avait changé ces 20/30 dernières années. Il m'expliquait que maintenant tout revenait vite très cher, à cause du fait que l'île ne possède pas de grandes entreprises (hormis celles de canne à sucre, mais comme il disait, "on peut pas tout faire avec de la canne à sucre"). La Réunion vit donc en énorme majorité sur ses importations, et donc évidemment les prix augmentent avec les livraisons de produits étrangers.
Une fois arrivée dans mon studio j'ai posé mes affaires et je suis rapidement ressortie pour aller au marché faire quelques courses de fruits et légumes. J'ai marché jusqu'au "Petit marché" situé boulevard de l'Océan. C'est un marché quotidien de fruits, légumes, épices et artisanat. J'ai pu croiser pleeeeein de lézards sur mon chemin. Aussi, la civilité sur la route est vraiment à un autre niveau ici par rapport à la métropole. Par exemple quand je marche sur le trottoir, à chaque fois que je m'arrête un temps pour regarder le paysage ou faire une pause, les voitures sur la route s'arrêtent pour me laisser passer, qu'il y ait un passage piéton ou pas du tout. Toute la circulation s'arrête dès qu'un piéton donne l'impression de vouloir traverser, même si ce n'est pas son intention.
Après ça je suis rentrée et je me suis enfin endormie quelques heures après ces deux dernières nuits plus ou moins blanches ! Victoire.
A mon réveil, je me suis un peu plus installée, j'ai commencé à défaire ma valise et à ranger mes affaires dans le studio. La personne qui en est propriétaire est passée me rencontrer pour m'expliquer le fonctionnement des lieux. On a aussi discuté de ce qui se trouve aux alentours et de tout ce qui est possible de faire dans le quartier et sur l'île en général.
En fin d'après-midi, je suis ressortie pour aller me promener du côté de l'océan. Depuis là où j'habite, il suffit que je longe la rivière Saint-Denis. Elle traverse toute la ville du sud au nord et finit par se jeter dans la rade de Saint-Denis. C'est une baie tout au nord, près de chez moi donc, qui abrite le Barachois.
Une fois arrivée je me suis promenée sur les pierres au bord de l'océan. Le soleil se couchait et la lumière était super belle sur les vagues qui venaient s'écraser le long de la digue.
J'ai attendu que le soleil se couche et je suis rentrée doucement chez moi. Je vais me cuisiner un plat et ensuite ne pas tarder à dormir vu ces derniers jours plutôt intenses !
Nou artrouv !!

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